Comment fonctionne la Radiesthésie ?

 

C’est certainement une brûlante question que vous vous posez tous. La réponse la plus honnête serait de dire que personne n’en sait rien, mais qu’il existe diverses théories tentant d’expliquer le phénomène. La première compare la radiesthésie à un radar. A la recherche d’une source souterraine, il est probable que, tel un radar, le radiesthésiste envoie une sorte de signal correspondant à la longueur d’onde de l’objet convoité. Quand il atteint sa cible, le signal qu’il a émis rebondit sur elle et retourne vers le radiesthésiste émetteur, provoquant les mouvements du pendule. Une autre interprétation voudrait que la source elle-même envoie des signaux ou ondes captables par le radiesthésiste : le pendule ne fait plus alors qu’amplifier le message.

Mais comment des signaux, ou des émanations venant des profondeurs de la Terre, peuvent-ils expliquer le fait que le radiesthésiste réponde par oui ou par non à une question telle que : « Mon existence a-t-elle pris à présent une direction positive ? » Comment un sourcier peut-il détecter un cours d’eau débitant 20 litres à la minute, et ce tous les mois de l’année ? Le principe du radar, du moins tel que nous l’entendons ici, ne peut pas rendre compte du phénomène dans on ensemble. En effet, le radar est capable de détecter des objets existants réellement, mais il ne peut pas plonger dans le passé ou le futur. Il ne peut pas révéler, par exemple, le débit antérieur d’une source et combien elle produira de mètres cubes dans l’avenir. C’est pourquoi, soit le radar n’a aucun rapport avec le phénomène de la radiesthésie, soit il n’est qu’un de ses multiples modes de fonctionnement.

On peut imaginer que l’univers ne soit qu’un immense négatif holographique et que nous-mêmes ne soyons qu’une infime partie de ce négatif, que nous portons cependant dans son ensemble, à l’intérieur de nous-mêmes. Et si Dieu s’y trouve, Dieu étant omniscient, alors, bien sûr, nous pouvons trouver la réponse à la question : « Cette source coulera-t-elle ne abondance toute l’année ? ».

Si nous sommes une partie de l’hologramme universel, toutes les réponses que nous cherchons se trouvent en nous-mêmes. Les initiés à la méditation diront que cela est parfaitement logique. En nous servant du modèle holographique, nous pouvons affirmer que, quelque part en nous, se situe le minuscule morceau d’hologramme détenant la réponse à toute question. En conséquence, le modèle holographique suggère l’idée que les réponses proviennent de l’être profond de chaque radiesthésiste. Un signal, né dans les mystères de l’esprit intangible, remonte à la surface de la matière incarnée pour s’élancer vers l’objet recherché, lorsqu’il atteint la cible, il retourne vers sa source, c’est-à-dire l’inconscient du radiesthésiste. Une autre explication possible décrit la radiesthésie comme une connexion, un « branchement » avec une sorte de « grande bibliothèque universelle », un ciel intelligible où seraient enregistrés tous les faits et connaissances, passés et futurs.

Le pendule est un instrument qui peut aider à nous ouvrir à notre nature intuitive. Pour qu’il opère efficacement, nous devons faire appel à la fois à la raison et à l’intuition. Les gnostiques étaient passés maîtres dans l’art d’utiliser l’intuition. Aujourd’hui, la radiesthésie fonctionne-t-elle ? La réponse la plus juste réside certainement dans l’éventail des explications que nous venons d’exposer, car en réalité nous n’en savons rien. A maintes reprises, et pour différentes raisons, nous avons constaté que la radiesthésie semblait fonctionner de diverses manières, souvent contradictoires. Nous avons établi des comparaisons avec de nombreux médiums en incluant notamment la théorie du radar et celle de l’hologramme, mais, d’un point de vue pratique, le résultat est qu’il n’est pas primordial de savoir comment la radiesthésie fonctionne, l’important est qu’elle fonctionne.

Premières expériences avec le pendule