Pendule : L’influence de vos émotions 

 

Tous les radiesthésistes ne réussissent pas nécessairement dans toutes les approches de cette discipline. Certains, spécialisés dans les problèmes de santé, sont incapables, par exemple, de trouver de l’eau. En effet, le diagnostic médical et la prospection du sous-sol font appel à des qualités différentes chez les adeptes. Aussi n’avez-vous peut-être pas pu tirer quoi que ce soit de l’exercice des pièces de monnaie. Alors, comment tester vos capacités ?

D’abord, sachez qu’étant donné le peu d’investissement émotionnel qu’ils accordent au résultat du jeu du pile ou face, beaucoup de radiesthésistes n’obtiennent rien d’intéressant dans le temps très court qui sépare la question de la réponse pendulaire. Cela signifie, en fait, que durant ce temps très bref ils « perdent » de vue leur objectif, ils se déconcentrent en essayant d’imaginer à l’avance la réponse. Si vous faites cela, vous ne pouvez pas vos fier ensuite à la réponse obtenue grâce au pendule. Recommencez l’opération.

Un autre exemple vous fera mieux comprendre le phénomène. Émettons l’hypothèse que votre frère est très malade et que vous craignez qu’il ne soit atteint d’un cancer. Vous demandez la permission d’en savoir plus et vous suivez avec application les étapes déjà décrites : « Voilà ce que je veux faire », « Puis-je ? », « Dois-je ? », « Suis-je prêt(e) ? » Puis vous posez la question fatidique : « Mon frère a-t-il un cancer ? »

Il est bien évident que vous voudriez que la réponse fût non. Il est probable que, tandis que vous attendez la réaction du pendule, vous vous disiez inconsciemment : « J’espère que non. Faites, mon Dieu que ce soit non. » Dans ce cas, je vous garantis que la réponse sera non. Les réponses de la radiesthésie cheminent à travers notre inconscient et celui-ci est tellement anxieux de nous complaire qu’il nous donnera à entendre ce que nous espérons ardemment entendre.

Lorsque notre demande concerne des gens que nous connaissons et aimons, toute forme de divination devient plus difficile. C’est comme pour les Tarots, il est toujours plus aisé de les interpréter pour des gens qui nous sont complètement étranger que pour notre famille ou des amis proches.

Ce que je désire vraiment devient la réalité du moment. Lorsque vous demandez : « Mon frère a-t-il un cancer ? », vous voulez, je suppose, entendre la vérité. Mais comment vous détacher émotionnellement du besoin d’entendre une certaine réponse à pareille question ? La Bible nous aide. Je cite : « Si vous ne redevenez pareil à un petit enfant, vous ne verrez pas s’ouvrir devant vous le royaume de Dieu. » Après avoir posé votre question, vous devez en quelque sorte « débrancher » l’hémisphère gauche de votre cerveau, immobiliser son cortège de pensées et de besoins qui peuvent créer de redoutables confusions. Aussi, après avoir posé votre question, essayer d’adopter l’attitude innocente d’un enfant qui attend et se dit : « Je me demande bien ce que sera la réponse… » Répétez cela autant de fois qu’il le faudra, jusqu’à ce que le pendule vous indique sa réponse. Si vous vous demandez constamment quelle sera cette réponse, vous n’aurez pas le temps de suggestionner votre inconscient pour qu’il s’attache à élaborer la réponse souhaitée par votre cœur, et vous ne pourrez pas ainsi influencer le pendule par vos propres désirs.

Evidemment, l’émotion est moins vive dans le jeu de pile ou face. Mais veillez toutefois à ce que, après avoir trouvé, par exemple, que les quatre ou cinq premiers lancers étaient des « face », votre hémisphère gauche ne se mette à penser : « C’est au tour des pile à présent ! » Chaque lancer de pièce a cinquante pour cent de chances d’atterrir sur « face ». Mais une petite voix peut vous égarer. C’est donc la même situation : votre attente va obligatoirement influencer les résultats.

Si vous vous prenez sur le fait d’entretenir de telles pensées, demandez à votre ami de lancer les pièces et dites-vous à vous-même, tandis que vous tenez le pendule : « Je me demande bien qu’elle sera la réponse… » Une autre méthode pour vérifier l’exactitude de la réponse est de se demander : « Est-ce là la vérité ? » Bien sûr, vous souhaitez connaître la réponse juste à cette question. Personnellement, lorsque je la réclame, je trouve qu’il est facile d’éviter toute pensée parasite et de rester concentré.

Si donc vous obtenez un oui à votre question initiale mais un non à « Est-ce là la vérité ? », vous devez en conclure que la réponse à la question initiale est non. Vous donnez de la sorte à votre inconscient une chance supplémentaire de vous dire la vérité. 

Pour récapituler, voici la méthode d’utilisation du pendule que je vous recommande lorsque la réponse attendue procède du oui/non :

1. Formulez la question dans votre esprit. En même temps, souvenez-vous que, quelles que soient les réponses, vos questions seront prises au sens littéral. Quand vous êtes prêt, prenez votre pendule.

2. Voilà ce que je veux faire

3. Puis-je ?

4. Dois-je ?

5. Suis-je prêt (e) ?

6. Question

7. Je me demande bien quelle sera la réponse

8. Réponse

9. Est-ce la vérité ?

10. Revenez à l’étape n°6 pour la question suivante. Vous n’êtes pas obligé de répéter la phase préliminaire pour chaque question.

Si vous procédez ainsi, vous augmenterez considérablement vos chances d’obtenir une réponse correcte et utile. A la vérité, les radiesthésistes passent beaucoup de temps à s’assurer qu’ils formulent leurs questions avec justesse  avant d’essayer de capter la réponse ou de vérifier les résultats.