Les Hémisphères Gauche et Droit du Cerveau

 

Nous vivons actuellement dans un monde où l’on privilégie la pensée rationnelle. Lorsque nous étions écoliers, nous devions débattre de questions telles que : « Si le diamètre d’un cercle est de 4, quelle en est la circonférence ? ». Mais si la question de savoir qui avait découvert le Mexique était importante, personne ne semblait vraiment désireux de connaître les sentiments des Aztèques lorsqu’ils comprirent que Cortès est ses conquistadors allaient les passer au fil de l’épée. Nous avons tendance à considérer l’Histoire comme une série d’événements et d’effets. On nous a appris à analyser, à obéir aux ordres et à donner la « bonne réponse » aussi souvent que possible, mais très peu d’enseignants semblaient être concernés par la nécessité de développer en nous notre intuition. Subversif, probablement…

Au cours des dernières années, des savants ont écrits une foule d’ouvrages sur les fonctions des deux hémisphères de notre cerveau. L’hémisphère gauche, selon toute apparence, gouverne la moitié droite du corps ainsi que notre sens analytique, ou linéaire. Si vous recevez un choc qui entraîne la paralysie de la moitié droite de votre corps, vous ne pouvez plus parler, le langage étant une activité linéaire. L’hémisphère droit du cerveau gouvernerait, quant à lui, le côté gauche du corps et serait le siège des aptitudes intuitives, ou subjectives, ainsi que des facultés de synthèse. C’est cet aspect de notre être qui reconnaît les autres gens. En effet, lorsque vous regardez quelqu’un, vous ne détaillez pas son nez, ses lèvres, ses yeux et ses cheveux en disant : « Oh ! c’est toi, Jacques ! ». La fonction linéaire n’a pas ici à intervenir. Bien au contraire, nous devons appréhender la personne dans sa totalité, et nous savons qui elle est. Il est à peu près sûr également que l’hémisphère droit du cerveau gouverne nos possibilités intuitives, même si les recherches insistent qu’il est un peu simpliste de définir l’hémisphère gauche comme celui de rationalité et l’hémisphère droit comme celui de l’intuition. Mais nous continuerons à user de cette métaphore qui a du moins le mérite d’être claire.

Notre nature rationnelle est très bien entretenue, trop bien nourrie même, en revanche, pour beaucoup d’entre nous, nos facultés intuitives, subjectives meurent littéralement d’inanition. Mais de plus en plus de gens s’éveillent à la nécessité de parvenir à un meilleur épanouissement, en développant la part intuitive endormie au plus profond de leur être.

Savoir quelque chose revient à pouvoir le démontrer au moyen d’une méthode scientifique. Le verbe connaître vient du latin gnoscere : connaître, savoir. Mais gnoscere possède un autre sens, perdu ou oublié avec le temps. Les premiers chrétiens hérétiques  qu’on appelle les gnostiques exprimaient des visions de l’existence qui effrayaient et agressaient les membres de l’Eglise officielle. Parmi ces idées révolutionnaires, citons celle qui consistait à considérer les femmes comme les égales des hommes ! A ce titre, d’ailleurs, les femmes participaient de plein droit aux réunions des gnostiques. De telles assertions n’étaient pas spécialement prisées par les premiers Pères de l’Eglise. Les débuts historiques de l’Eglise chrétienne font en effet référence à un système « patriarcal », du latin pater, qui veut dire « père ». A cette époque, il n’y avait pas place pour l’énergie de type féminin, c’est à dire l’intuition.

Les gnostiques essayaient d’approcher les sphères spirituelles de façon directe et individuelle. S’ils écoutaient tous les enseignements, ils n’en concluaient pas moins que la responsabilité spirituelle de chacun se situe à l’intérieur de soi. Les gnostiques ne pouvaient pas accepter l’idée qu’une seule et unique personne s’érige en arbitre suprême sur le siège de Rome et décide de ce qui doit être spirituellement valable pour les uns et les autres. Ils venaient en fait d’accéder directement et individuellement à l’expérience spirituelle et pouvaient en conséquence, décider aux-mêmes et chacun pour soi de ce que serait leur propre réalité et du chemin pour y parvenir. Ils réclamaient comme droit inaliénable, pour chaque individu, celui de savoir reconnaître le vrai du faux selon son être profond.

Lorsque nous avons une connaissance intuitive de quelque chose, il est généralement impossible de la prouver au moyen d’une démonstration rationnelle. Quand on sait que Dieu existe, cela n’implique pas que l’on puisse sentir, goûter, voir, entendre ou toucher Dieu, cette connaissance ne vient pas des sens physiques. Dans ce cas, le mot savoir fait appel non pas à la rationalité, mais aux facultés intuitives. La radiesthésie est une méthode permettant d’accéder à la connaissance intuitive.

Un bon radiesthésiste doit être à la fois un bon scientifique (rationalité) et un bon praticien (intuition). Avant toute chose, vous devez être capable de poser la bonne question.