La prise de contact avec le Pendule

 

L’étape suivante du travail est celle qui doit faire de vous un bon « récepteur ». Comme en radio, vous devez apprendre à capter la bonne fréquence. Pour y parvenir, il faut procéder en quatre temps ou questions. Je définis ce que je veux faire et je m’attends donc à recevoir la réponse oui. Ensuite, je pose trois questions simples mais essentielles : « Puis-je ? « , « Dois-je ? », « Suis-je prêt(e) ? ».

« Puis-je ? » : ai-je les aptitudes suffisantes pour obtenir la réponse correcte à mon interrogation ? En effet, si vous êtes apte à retrouver un objet perdu dans une pièce, vous ne pouvez peut être pas encore capter une donnée du futur.

« Dois-je ? » : implique la notion de permission. Même si vous n’en voyez pas bien l’intérêt pour le moment, vous découvrirez vite qu’il y a des sujets auxquels s’attaquent les radiesthésistes chevronnés et qui n’attirent que des ennuis aux débutants (ainsi l’occultisme, les phénomènes paranormaux, par exemple).

Il faut penser aussi aux implications karmiques de la radiesthésie. Le karma, c’est l’évaluation des bonnes et des mauvaises actions, et les leçons que l’on peut tirer de leurs effets. Vous pouvez, par exemple être tenté de découvrir les numéros gagnants du loto au moyen de la radiesthésie. Mais vous ne devez pas ignorer qu’user de ses pouvoirs intuitifs à des fins presque exclusivement matérielles peut provoquer l’effet contraire au but recherché, « karmiquement » parlant, sur d’autres plans de l’existence. « Dois-je ? » peut donc vous éviter de vous fourvoyer.

Cela dit, on peut se demander qui donne cette  permission. Il y a plusieurs théories, toutes aussi subtiles que la réponse à la question : « D’où viennent les réponses de la radiesthésie ? ». Personnellement, je pense que nous avons tous un guide spirituel chargé de veiller sur nous, de nature à peu près comparable à notre moi le plus éthéré (le père-mère totalement digne de foi) ou au moi-inconscient collectif tel que l’avait perçu Jung. En tout cas, il semblerait qu’une puissance plus évoluée que nous-mêmes veille sur nos intérêts et trouve l’opportunité de communiquer directement avec nous afin de nous aider à nous maintenir dans la bonne voie.

Demander la permission est, par exemple, primordial dans l’utilisation de la radiesthésie à de fins de guérison. Rien n’est plus irritant que ces gens qui se jettent sur vous avec leur pendule, vous analyse en long et en large, faisant étalage de tout ce qui ne va pas en vous, sans prendre la peine de vous demander si vous êtes d’accord ! Il s’agit là d’un véritable viol de la vie privée…

Ainsi nous avons : « Voilà ce que je veux faire », « Puis-je ? » et « Dois-je ? ». Le dernier « réglage » pour se connecter sur la bonne fréquence est « Suis-je prêt(e) ?. Ai-je fait tout ce qui est nécessaire pour obtenir une réponse juste ? Y a-t-il encore autre chose à accomplir ? Ne posez cette question que si vous avez obtenu oui aux questions précédentes.

Que se passe-t-il si vous avez obtenu non à l’une des trois questions précédentes ? C’est simple : si vous croyez au bien fondé du processus et si vous avez obtenu un non en continuant malgré tout, vous ne pouvez prendre en compte la réponse finale. Recommencez depuis le début. Attendez quelques minutes, décontractez-vous et reposez la question de façon légèrement différente. Si vous obtenez encore un non à l’une des quatre questions, essayez de poser au pendule une question sur un tout autre sujet. Vous reviendrez plus tard à votre problème.

Une excellente manière de vous exercer en radiesthésie est de se poser des questions sur chaque idée, exposé ou exercice que je vous propose. Apprenez ainsi à avoir des pensées personnelles, à avoir votre propre opinion de ce que vous lisez ou entendez.

Faisons un exercice : essayez de déterminer par vous-même l’importance des étapes de mise en état de réceptivité. La question sera : « Les quatre étapes « réglage » exposées sont-elles utiles pour moi au stade où je me trouve ? ».

Mettez votre pendule en position de recherche.

Dites que vous voulez poser une question sur ces quatre étapes : « C’est ce que je veux faire. Je veux savoir si ces quatre étapes sont utiles pour moi maintenant. » « Puis-je ? ». Ai-je assez d’aptitudes pour poser une telle question ?. « Dois-je ? » En ai-je la permission ? C’est probablement inadéquat ici, mais cela fait partie du processus. Donc entraînez vous.

« Suis-je prêt(e) ? » (imaginons que toutes les réponses soient positives). « Les quatre étapes décrites sont elles utiles pour moi ? »

Quelle est la réponse ? Je suis sûr que pour la plupart des lecteurs le oui sera venu sanctionner chacune des questions. Cette mise en condition de bonne réceptivité est employée, avec quelques variantes, par tous les radiesthésistes du monde.

Si, par malchance, vous obteniez un non au cours de l’exercice, recommencez-le un peu plus tard. Notez que vous avez précisé dans votre question : « … au stade où je me trouve… » Peut être n’est-il pas utile pour vous actuellement de procéder à ce type d’exploration. Peut-être êtes vous pleinement confiant dans l’exactitude des réponses, même au stade où vous vous trouvez.