Canalisez votre potentiel caché en planifiant vos rêves et en prenant une part active dans le monde des rêves
Bien que vos rêves puissent nous fournir un aperçu de notre moi caché, toutes les découvertes que nous effectuons dans ce domaine sont souvent le fruit du hasard, le résultat de ce que nous avons rêvé les nuits précédentes. Pourtant, nous pouvons jouer un rôle plus actif dans l’univers de nos rêves, en canalisant le potentiel qui gît au fond de nous.
Le chimiste allemand Kekule von Stradoniz était convaincu des bienfaits du rêve « actif. Lors d’une conférence en 1890, il s’exclama : »Apprenons à rêver, Messieurs », en expliquant que sa théorie des chaînes carbonées et de la structure de benzène, qui révolutionnèrent la chimie moderne, lu apparurent pendant qu’il dormait.
Que des créations de ce genre puissent se produire dans les rêves après une longue période de recherches acharnées est reconnu par nombre de cultures. Les habitants du Guatemala glissent des « poupées tourments », sortes de petits personnages fabriqués avec des allumettes et revêtus de morceaux de tissus, sous leur oreiller. Chaque poupée représente un problème à résoudre et permet à l’esprit inconscient de se concentrer sur un objet. La solution apparaît ainsi pendant la nuit.
Nous pouvons agir de même en focalisant notre esprit sur un problème ou en le transcrivant sur un morceau de papier, et en glissant ce dernier sous notre oreiller. La réponse fournie par le rêve ne sera pas immédiatement évidente, il faudra l’interpréter. Les Senoï de Malaisie, un groupe pacifique, ont poussé encore plus loin ce principe. Pour eux, affronter des situations complexes dans le monde du rêve a des effets très positifs sur l’esprit conscient, et donc sur la personnalité, et le monde des rêves est aussi réel et valable que l’état de veille.
Participer au rêve
Depuis leur plus tendre enfance, les Senoï s’entraînent à rêver lucidement, c’est à dire à se réveiller au milieu d’un rêve et à jouer un rôle actif dans son déroulement. Ces rêves leur paraissent parfois plus réels que la vie éveillée, ils impliquent souvent la participation des cinq sens. Pourtant, la réalité du rêve semble se dissoudre lorsqu’on l’examine soigneusement, les images se chassant ou se mêlant les unes aux autres. Les personnes qui possèdent une expérience dans ce domaine pensent que le rêveur contacte le royaume astral de la pensée, qui constitue le matériau brut de tout occulte.
Les rêves lucides se produisent parfois par hasard, par exemple lorsque nous pensons consciemment que « quelque chose n’est pas juste » dans nos songes. Il est aussi possible de programmer notre inconscient à nous réveiller au milieu d’un rêve en y pensant juste avant de nous endormir.
Parvenir ainsi au royaume astral oblige l’individu à affronter son moi profond : ses esprits, ses désirs et ses craintes. Cela peut l’aider à résoudre ses problèmes, lui permettre d’acquérir une nouvelle sagesse et un plus grand sens de son potentiel créatif.
De tels bienfaits, il est vrai, ne se produisent que si l’on est capable de voir en face les aspects négatifs aussi bien que positifs de nos rêves. Toutefois, il convient de se rappeler qu’une fois perçue, la Bête affreuse se transforme souvent en prince charmant (comme dans les contes de fée). L’univers astral est capable d’infinies métamorphoses : vous pouvez combattre des dragons, découvrir des trésors, épouser un roi ou une reine et éprouver au réveil un intense sentiment de réussite.
L’inspiration créatrice
De nombreux artistes savent profiter des liens actifs avec l’univers des rêves. Samuel Coleridge écrivit son poème magique Kubla Khan après une longue rêverie provoquée par l’absorption de laudanum. Le Trille du Diable de Giuseppe Tartini est une transcription approximative de la sonate que, selon ses dires, le diable lui avait joué dans un rêve. Graham Greene admet volontiers que la source de nombre de ses romans lui apparut dans ses rêves.
Et vous, vous arrive-t-il de planifiez vos rêves ?
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